- Le karaté.
Ce principe permet entre autres de neutraliser les attaques d'un adversaire plus puissant que soi.
Par exemple : éviter un coup de poing par une défense balayée main ouverte (nagashi uke) ou encore rediriger un coup de pied en effectuant une défense bras tendu de l'extérieur vers l'intérieur (ude uke).
- La pleine conscience.
Extrait de son livre "3 minutes à méditer" (ici, s'il faut faire une analogie, "l'adversaire" serait plutôt nos propres angoisses, inquiétudes et ruminations) : "(...) C'est comme si vous étiez pris dans le courant d'un torrent très puissant, le torrent de l'anxiété : pour ne pas vous épuiser, pour ne pas vous noyer, ne luttez pas, acceptez de vous laisser porter par ce courant dans un premier temps.
Puis dirigez-vous doucement vers la berge, et asseyez-vous sur le bord. Le torrent est toujours là, mais vous le regardez passer, au lieu d'être immergé (...)".
- L'ancrage.
En psychologie, l'ancrage est le fait d'associer un état interne à un stimulus extérieur.
Redéclencher le stimulus (même en l'évoquant mentalement) permet de faire revenir l'état interne, le ressenti.
Pour le pratiquant de karaté, la création d'un tel ancrage facilite la gestion des émotions.
Nous avons expérimenté cette approche lors du cours de karaté et pleine conscience de dimanche passé :
http://pinandoryu.blogspot.be/2018/05/creer-des-etats-mentaux-gerer-les.html
Sur la gestion des émotions, la conférence d'Ilios Kotsou, docteur en psychologie et chercheur en sciences des émotions à l'ULB, est très intéressante :
https://youtu.be/yX7xQfUtwqA
pourquoi ne suis-je pas étonné par ton approche intelligente de cet art martial? :-) un adepte du Jiu Jiutsu
RépondreSupprimerMerci 😊
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